Marc DENOZI - Médecine Traditionnelle Chinoise et psychologie Jungienne

Photo de Marc Denozi psychotérapeute acupuncteur médecine chinoise
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Quand le corps se fige : douleurs, blocages et circulation de l’énergie en Médecine traditionnelle chinoise et psychologie jungienne à Avignon - Le Pontet

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Quand le corps se fige : douleurs, blocages et circulation de l’énergie en médecine chinoise et en analyse jungienne

Douleurs articulaires, tensions musculaires, dos bloqué, nuque raide… Et si votre corps parlait au nom de votre psyché ? En médecine traditionnelle chinoise, ces troubles musculosquelettiques sont le signe de « stagnations du Qi et du Sang » : quelque chose ne circule plus, ni dans le corps ni dans la vie. En croisant l’énergétique chinoise et l’analyse jungienne, il devient possible de comprendre ce que le corps cherche à dire, de relancer la circulation par des techniques naturelles (pressions, moxas, mobilisation douce des méridiens) et de redonner du mouvement là où tout semblait figé.

ENERGÉTIQUE TRADITIONNELLE CHINOISEPSYCHOLOGIE ET TRAVAIL DES RÊVES

Marc DENOZI

11/21/20256 min read

1. Quand le corps exprime ce qui ne circule plus

Lorsque les articulations se raidissent, que les épaules se tendent ou que le bas du dos se bloque sans cause traumatique évidente, nous parlons souvent de « faux mouvement », de stress, de fatigue. Mais, très souvent, le corps traduit une réalité plus profonde : « Le corps exprime ce qui ne circule plus. »

Ce qui ne circule plus, cela peut être :

  • une émotion refoulée (colère, tristesse, ressentiment, peur),

  • une parole jamais dite,

  • une décision toujours repoussée,

  • un conflit intérieur entre ce que l’on voudrait vivre et ce que l’on s’autorise réellement.

Là où la parole n’ose pas passer, le corps se charge de « dire » à sa manière. La douleur devient alors un message, parfois rude, mais précieux.

2. La lecture de la médecine chinoise : Qi, Sang et méridiens

En médecine traditionnelle chinoise (MTC), les douleurs articulaires et musculaires sont rarement vues comme un simple symptôme local. Elles sont comprises comme l’expression d’un déséquilibre plus global de la circulation du « Qi » (l’énergie vitale) et du « Sang » dans le réseau des méridiens.

On distingue, entre autres :

  • La stagnation de Qi :
    Sensation de gêne, tension, inconfort qui varient selon l’humeur ou le moment de la journée. La douleur est souvent intermittente, changeante, aggravée par le stress ou l’irritation.

  • La stase de Sang :
    Douleur plus fixe, parfois lancinante ou profonde, avec une sensation de blocage réel (« comme si quelque chose était coincé »). Les anciens disaient : « Là où il y a obstruction, il y a douleur ».

  • Les facteurs climatiques internes (ce que la MTC appelle Vent, Froid, Humidité, Chaleur) :
    Ils se manifestent par des douleurs aggravées par le froid ou l’humidité, des articulations raides le matin, ou au contraire chaudes et inflammatoires.

Pour résumer, lorsque vous ressentez une douleur musculosquelettique, la MTC se pose essentiellement cette question : « Où, comment et pourquoi la circulation du Qi et du Sang s’est-elle ralentie ou bloquée ? »

Le bilan énergétique cherche donc à repérer le ou les méridiens concernés (Foie, Rein, Vésicule Biliaire, Rate, etc.), la nature de la stagnation, et le lien avec votre mode de vie, vos émotions, votre histoire.

3. Le regard de Jung : ce que la douleur symbolise

L’analyse jungienne part d’un autre point d’entrée : le symbole. Pour Jung, le corps et la psyché sont deux faces d’une même réalité. Ce qui ne peut pas encore être pensé, compris ou assumé, peut apparaître sous forme de symptômes, de rêves, de comportements répétitifs.

Quelques exemples symboliques (à adapter évidemment à chaque personne) :

  • Les épaules et la nuque :
    « Porter trop sur son dos », se charger de responsabilités, ne pas oser dire non. Le corps se contracte comme s’il devait soutenir le monde à lui seul.

  • Le bas du dos et les lombaires :
    Le sentiment de ne pas être soutenu, de manquer de base solide (financière, affective ou existentielle). Le dos se bloque parfois au moment précis où l’on « ne peut plus porter ».

  • Les genoux et les hanches :
    Le mouvement, l’engagement, la capacité à aller de l’avant ou à changer de direction. Un blocage peut signaler une difficulté à prendre une décision ou à franchir un pas important.

Dans cette perspective, la douleur n’est pas seulement un « problème à supprimer », mais aussi un langage. Elle peut être mise en lien avec vos rêves, vos conflits intérieurs, votre histoire familiale. L’objectif n’est pas de « psychologiser » tout ce que vous ressentez, mais d’ouvrir un espace de sens : « Qu’est-ce que mon corps essaie de me dire, là, maintenant ? »

4. Une séance au cabinet : entre bilan énergétique et écoute de la psyché

Dans mon cabinet, l’accompagnement des douleurs articulaires, tensions musculaires et blocages se déroule en plusieurs temps.

a) Entretien et écoute globale

Nous commençons par un temps de parole : description précise des douleurs (depuis quand, où, comment, ce qui les aggrave ou les soulage), contexte de vie, fatigue, sommeil, digestion, événements récents marquants (changement, conflit, deuil, surcharge de travail, etc.).

Ce moment permet d’établir un lien vivant entre le symptôme corporel et votre situation actuelle.

b) Bilan énergétique en MTC

Le bilan énergétique se fonde sur :

  • l’observation (posture, teint, langue, attitude générale),

  • la palpation de zones clés et de trajets de méridiens,

  • la prise du pouls chinois.

Ce bilan vise à comprendre où se trouvent les stagnations de Qi et de Sang, quels organes et méridiens sont concernés, et quelle est la dynamique dominante (froid, chaleur, vide, excès, etc.).

c) Travail corporel sur les méridiens

En fonction de ce bilan, différentes techniques naturelles peuvent être utilisées :

  • pressions ciblées sur les points d’acupuncture (sans aiguilles),

  • mobilisations douces le long des méridiens,

  • techniques de type Tui Na (massage énergétique chinois),

  • parfois moxas (chaleur douce sur certains points) ou ventouses, selon les besoins.

L’objectif est clair : « Relancer la circulation du Qi et du Sang, soulager la douleur et restaurer la mobilité. »

On travaille à la fois sur la zone douloureuse et sur les trajets de méridiens qui y aboutissent ou en partent, pour intervenir sur la cause énergétique et pas uniquement sur la conséquence locale.

d) Mise en sens et accompagnement jungien

Lorsque cela est juste pour vous et si vous le désirez, un temps d’échange permet d’évoquer :

  • ce que vous ressentez intérieurement,

  • les situations de vie qui résonnent avec la douleur,

  • éventuellement certains rêves récents.

Il ne s’agit pas d’une « psychothérapie classique » à chaque séance, mais d’un accompagnement respectueux qui aide à entendre le message du corps. La question de fond étant : « Si cette douleur était une voix, que voudrait-elle me dire ? »

5. Après la séance : quels effets attendre ?

Les réactions sont variables d’une personne à l’autre, mais on observe fréquemment :

  • une diminution de la douleur ou un changement de sa qualité (moins aiguë, moins envahissante),

  • une sensation de chaleur ou de circulation dans la zone travaillée,

  • une amélioration de la mobilité (tourner plus facilement la tête, se pencher, marcher plus librement),

  • un apaisement global : sommeil plus profond, respiration plus ample, sentiment d’être « moins contracté de l’intérieur ».

Dans certains cas, des prises de conscience apparaissent : lien entre la douleur et une situation de vie, un choix à poser, une parole à exprimer. C’est alors que le travail énergétique et la dimension jungienne se rejoignent : le corps s’allège au fur et à mesure que la psyché trouve un autre chemin pour exprimer ce qui était bloqué.

6. À qui s’adresse cet accompagnement ?

Cet accompagnement peut vous concerner si vous souffrez, par exemple :

  • de douleurs cervicales récurrentes,

  • de lombalgies, sciatalgies ou blocages du dos,

  • de tensions chroniques aux épaules, à la nuque, à la mâchoire,

  • de douleurs articulaires (genoux, hanches, poignets, mains, chevilles…),

  • de douleurs qui reviennent « sans raison médicale claire », ou malgré des examens rassurants.

Vous pouvez bien sûr poursuivre en parallèle un suivi médical, kinésithérapique ou ostéopathique. La médecine chinoise et le regard jungien viennent alors en complément, pour travailler sur la dimension énergétique et symbolique de ce que vous traversez.

7. Venir au cabinet : retrouver du mouvement dans le corps et dans la vie

Choisir de venir au cabinet, ce n’est pas seulement « faire disparaître une douleur ». C’est accepter de se laisser aider à :

  • remettre du mouvement là où tout semblait figé,

  • redonner de la fluidité à vos articulations, mais aussi à certaines situations de vie,

  • écouter ce que votre corps murmure ou crie depuis parfois longtemps.

En croisant la médecine traditionnelle chinoise et l’analyse jungienne, nous travaillons ensemble sur deux plans indissociables : celui du corps qui veut retrouver sa souplesse, et celui de l’âme qui cherche un chemin plus ajusté.

Si vous sentez que vos douleurs articulaires, vos tensions musculaires ou vos blocages veulent vous dire quelque chose, je vous accueillerai avec respect et bienveillance pour explorer ce message et accompagner la circulation de votre énergie vitale.

Quelques références pour aller plus loin :
– C.G. Jung, L’homme et ses symboles.
– C.G. Jung, La dynamique de l’inconscient.
– G. Maciocia, Les Fondements de la médecine chinoise.
– H. Fruehauf, travaux sur la notion de Qi et de stase en médecine chinoise.